⬇Quiz : testez-vous en fin d’article!⬇
Aujourd’hui on va parler matelotage, plus précisément de la confection d’un noeud marin qui fait partie de la famille des noeuds d’arrêt.
Le nœud de huit.
Salut les voileux, c’est Ted. J’espère que vous allez bien. Si vous ne l’avez pas encore fait, vous pouvez télécharger le guide pour bien débuter à la voile que j’offre sur le blog. Le lien pour y accéder se trouve en commentaire de cette vidéo.
Le chemin de la drisse est un véritable circuit de formule 1.
Ce cordage qui permet de hisser la voile parcours des virages en tête d’épingle et de longues lignes droites où il prend un maximum de vitesse.
Mais pour éviter les sorties de route, on doit pouvoir retenir la drisse dans le cockpit.
Le plus rapide, c’est de faire un noeud simple.
Pourquoi se prendre la tête à apprendre un noeud marin?
Un noeud comme celui là ferait très bien l’affaire!
Oui, mais.
Il y a un mais. Un noeud ordinaire ne se défait plus du tout une fois souqué, c’est à dire dès qu’il est bien mis en tension.
On ne va pas condamné à perpète tous les bouts avec boulet au pied.
Du coup,on doit trouver une autre solution.
Pourquoi ne pas employer les bonnes vieilles méthodes qui ont déjà fait leurs preuves?
Le noeud idéal pour ça, c’est le noeud de huit.
À 888 ans, le papi des noeuds d’arrêt, pète toujours la forme.
C’est ce qu’on va voir tout de suite.
On l’appelle aussi noeud en huit ou noeud flamand.
Les nœuds sont réalisés sur un cordage, que l’on appelle bout ou manœuvré sur un voilier.
Il y a plusieurs familles de nœuds, en fonction de leur utilisation principale.
Par exemple :
- Les nœuds de boucle, pour faire une boucle.
- Les noeuds d’amarrage, pour amarrer un bateau au ponton.
Et il y a aussi la famille des nœuds d’arrêt dont papi nœud de huit est un membre éminemment respecté.
Et pour cause !
Les qualités de papi l’octogénaire sont nombreuses :
Il est solide mais il se dénoue à la main sans difficulté, même si il a été mis sous pression.
Il est simple à réaliser et facile à vérifier.
Et c’est un grand sage qui a acquis beaucoup d’expériences.
Comme son nom l’indique, ce nœud est en forme de huit.
On dirait presque un noeud papillon.
C’est qu’il a la classe papi.
On le place à l’extrémité libre d’un bout pour terminer ce bout.
Chaque bout suit un chemin, guidé par des pièces de l’accastillage : réa, poulie, taquet coinceur et j’en passe.
On a vu le chemin de la drisse par exemple dans la vidéo compilation des meilleurs vidéos Youtube pour apprendre à bien hisser la GrandVoile.
En faisant un noeud à l’extrémité, on va donner du volume au bout.
Comme ca, on va pouvoir bloquer la course du bout pour qu’il ne quitte pas une pièce de l’accastillage. Et qu’il reste sagement dans les rangs.
Exemple avec la drisse de GrandVoile, ici.
Autre exemple cette fois avec une écoute du génois, la voile d’avant.
Le papi noeud de huit, c’est un peu le garde fou des bouts.
Il permet aussi au cordage de ne pas s’effilocher à leur extrémité.
Noeud de huit : comment faire pour le réaliser?
Pour réaliser le noeud de huit il nous faut, un bout.
Un bout à deux brins, deux extrémités : un bout fixé à un élément du gréement du bateau et un autre bout qui est libre.
- Le brin fixe est appelé dormant. Parce que… il dort.
- Le brin libre est appelé courant. Parce que… il court.
C’est l’extrémité joggueuse du bout que l’on va utiliser pour nouer notre huit.
Pour réaliser papi le noeud de huit, on doit savoir faire un oeil.
C’est quoi un oeil?
C’est tout simple.
L’oeil est une boucle que l’on forme à l’extrémité d’un bout.
Maintenant qu’on a acquis les bases, direction le voilier!
Sous l’oeil avisé de papi, on va voir ensemble les étapes pour faire le noeud de huit :
- au départ, créer un oeil en croisant le courant au dessus du dormant;
- après, passer le courant en dessous du dormant;
- ensuite, recroiser le dormant avec le courant, par dessus cette fois;
- puis, rentrer le courant dans l’oeil du haut vers le bas
- et pour finir, serrer le noeud en tirant sur le courant et sur le dormant pour former notre huit.
En bon françois, ça donne :
On forme une tête de pirate avec l’extrémité de la corde (notre oeil)
Ensuite on lui tordre le coup au pirate
Et pour finir on lui crève l’œil.
C’est un moyen mnémotechnique un peu sadique, mais en même temps, lui c’était un mauvais pirates
Les pirates y en a des bons et des mauvais. C’est comme les chasseurs.
Faire un noeud, c’est bien, s’assurer qu’il est bien réalisé, c’est mieux !
Comment vérifier qu’on a bien fait le noeud de huit ?
Il suffit de vérifier la forme du noeud :
- juste avant de le finir : vous devez vous retrouvez avec le symbole d’un et “&” avec le courant qui est le brin qui pointe vers le haut du symbole, c’est à dire vers l’oeil
- à la fin : vous devez obtenir votre huit, des côtés du noeud.
Précautions à prendre pour le faire / le renforcer
Il y a quelques précautions à prendre au moment de faire son noeud de huit.
La première concerne la position du noeud.
Le noeud de huit pourra avoir tendance à se dénouer tout seul. Par exemple, lorsqu’on confectionne le noeud sur des bouts qui peuvent potentiellement danser dans tous les sens, comme les écoutes de la voile d’avant.
Normal, quand il y a de l’ambiance et que ça bouge bien, papi noeud de huit n’est pas du genre à prendre racine sur sa chaise.
Dans ce cas, on va éloigner papi du bord pour qu’il ne se défasse pas.
Pour cela, on va prendre quelques centimètres de plus de dormant en faisant le noeud de sorte qu’il reste une distance entre le noeud d’arrêt et l’extrémité du bout.
Le noeud étant moins proche de l’extrémité, il aura ainsi moins de chance de se défaire.
La deuxième précaution est encore plus importante, puisqu’elle concerne votre sécurité et celle de l’équipage tout entier.
Ce qui va suivre est un avertissement important, j’espère avoir toute votre attention.
Pour garder le contrôle du voilier en toute circonstance, certains bouts doivent être capable de filer en cas d’urgence.
Il y a des bouts où on ne fera surtout pas de noeud de huit ou tout autre noeud d’arrêt : C’est à l’extrémité des bouts relié au voile portante : spinnaker, gennaker.
Ces voiles ont une surface importante et sont placés sur le voilier pour tirer le meilleur partie du vent. Donc elle transmette beaucoup de puissance au voilier.
En cas de problème avec ces voiles, on peut se retrouver à foncer à 25km/h dans un rocher ou sur un voilier.
Et le résultat ne sera pas beau à voir. Les dégâts pourraient toucher l’équipage, le bateau, et votre porte monnaie.
Tout ça vaut plus qu’une voile perdue, non ?
On doit pouvoir libérer toutes les tension qui s’exercent sur les voiles portantes de sorte qu’elle ne porte plus au vent et que le voilier perde toute sa puissance.
Pour ça, on ne fera JAMAIS de noeud d’arrêt sur les bouts reliés aux voiles portantes.
C’est le trio des bouts rebelles.
Voici les trois (3) bouts à laisser libre de filer à l’anglaise en toute circonstances :
- la drisse, relié au point de drisse de la voile
- l’écoute, relié au point d’écoute de la voile
- le bras, relié au point d’amure de la voile
Hormis pour ces bouts rebelles, papi noeud de huit est un incontournable.
En voilà un qui n’est pas près de partir à la retraite.
Mais personne n’est parfait.
Dans certaines circonstances, d’autres noeud d’arrêt seront plus adapté.
C’est ce qu’on va voir dans la suite de cette vidéo.
Si vous avez apprécié le contenu jusqu’ici, merci d’aimer et de partager cette vidéo.
Les noeuds d’arrêt alternatifs : avantages et inconvénients.
Noeud simple, noeud commun ou demi-noeud
On l’a vu en introduction, avec ce noeud, on perd un gros avantage de papi.
Effectivement, contrairement au noeud de huit, le noeud simple ou demi-noeud est impossible à dénouer si il y a été forcé, ce qui peut être un avantage pour un noeud définitif ou un inconvénient si on souhaite le pouvoir défaire le noeud d’arrêt.
Par contre, dans la mission propre dite d’arrêt d’un bout, il ne fait pas vraiment le poids. Son volume est trop faible.
Mais ça reste le noeud le plus simple à réaliser parce que d’instinct vos doigt vous guide et vous le réaliser sans même y penser.
Voici les 3 étapes pour réaliser le demi-noeud :
- pour commencer, il faut créer une boucle en passant le courant au dessus du dormant;
- puis, passer en dessous de l’oeil formé, notre fameuse la boucle;
- et pour finir, on entre dans l’oeil du bas vers le haut.
Le noeud commun est en fait une demi clé sur le dormant. On aura l’occasion de reparler de la demi clé dans une prochaine vidéo sur les noeuds d’amarrage.
Et si le volume du huit ne suffit pas pour arrêter la course du bout?
On fait quoi?
Pas de panique !
Papi n’est pas le seul à garder les bouts sur le droit chemin.
Je vous présente un autres membre de la famille des noeuds d’arrêts : le noeud d’arrimeur.
Noeud d’arrimeur
Le noeud d’arrimeur est un noeud de huit où on ajoute un demi tour en plus autour du dormant, juste avant d’entrer dans l’oeil. C’est cette petite pirouette en extra qui lui donne plus de coffre que le noeud de huit.
Il a un autre avantage, désolé papi.
Le noeud d’arrimeur est aussi plus simple à dénouer après avoir été mis en tension. Et en prime, on va pouvoir le casser plus facilement.
Voici comment faire le noeud d’arrimeur étape par étape :
- d’abord, on crée un oeil en croisant le courant au dessus du dormant
- puis, le courant passe par en dessous du dormant
- et le courant recroise ensuite le dormant par le dessus
- ensuite, on fait un demi-tour autour de l’oeil
- après, on rentre le courant dans l’oeil du bas vers le haut
- enfin, il ne reste plus qu’à serrer le noeud en tirant sur le courant et sur le dormant pour former notre huit.
En somme, c’est un noeud rapide à réaliser et bien pratique si le noeud de huit n’est pas assez volumineux pour stopper le bout.
Un autre exemple de noeud d’arrêt réaliser en bout de course d’un bout : c’est le noeud de capucin que j’ai juste ici.
Noeud de capucin
Sur ce cordage, l’un des bouts à commencer à s’effilocher.
J’ai noué un capucin pour arrêter l’hémorragie.
Sinon, il aurait déjà toutes les tripes à l’air, ce serait une véritable boucherie.
Ce noeud est un peu plus difficile à réaliser surtout si on veut qu’il soit esthétique.
Il a le même diamètre de la noeud d’arrimeur, donc il n’apporte pas grand chose en terme de volume pour l’arrêt du bout. L’objectif principal de ce noeud est avant tout décoratif.
Donc je passerai rapidement sur ce noeud dans cette vidéo.
Les noeuds de bases comme le noeud en huit et ses alternatives sont à maîtriser en priorité.
Dites moi en commentaire si vous voulez que je vous explique dans une autre vidéo comment réaliser une ceinture de pirate avec des noeuds marins, dont un noeud de capucins.
Tous les noeuds d’arrêt précédents se réalisent en fin de bout.
Pourtant, on a parfois besoin d’arrêter le bout bien avant les derniers centimètres.
Par exemple lorsqu’on a tous les bouts à poste pour envoyer le spi et que l’on ne veut surtout pas qu’il tombe à l’eau.
Pour rappel le bout dans et l’hélice font très mauvais ménage.
Dans ce cas, le noeud de huit est inutile.
Mais alors on fait quoi?
Ben vous vous débrouillez.
Je plaisante !
On va parler d’un autre noeud d’arrêt.
Noeud de plein poing
Je vais décrire un peu le scénario précédent.
On a tous les bouts à poste pour monter le spi. Cela veut dire que l’on a deux longs cordage qui font le tour du bateau. D’un côté le bras du spi et de l’autre son écoute.
Ils quittent le pont avant du voilier et font tout le tour à l’extérieur des filière et du balcon avant.
Il passe ensuite par les barbers haulers.
Puis, ils et rentre dans des poulies qui les renvoient à l’intérieur du cockpit.
Dans le cockpit, vous avez encore plusieurs mètres de cordage sous les bras.
Question.
Comment faire pour que ces deux bouts ne tombent pas à l’eau?
Facile! Avec un noeud d’arrêt.
Oui mais le noeud, vous le faites où?
Un noeud de huit en fin de bout : papi ne servirait à rien ici.
Au niveau d’une pièce d’accastillage alors?
Un noeud au niveau des barbers : et c’est toute la partie arrière des bouts qui passent potentiellement à l’eau.
Il ne nous reste plus qu’une possibilité.
Vous l’aurez deviné, on va faire un noeud d’arrêt au niveau des poulies de renvoi.
Du coup, on sera en plein milieu du cordage !
Et bien un autres membres de la famille des noeuds d’arrêt va venir nous secourir :
c’est le noeud plein poing !
Ce noeud à l’avantage d’être facile à réaliser et à retenir. Il s’agit d’un noeud simple à brins.
Comment faire le noeud de plein poing?
Voici les 2 étapes toutes simples pour le réaliser :
- on crée une ganse en doublant les brins
- les brins doublés deviennent notre dormant
- la ganse sera notre courant
- on réalise un noeud simple ou demi noeud avec le courant
Et voilà ! On a notre noeud plein poing.
Un enfant au cours élémentaire pourrait le faire les yeux fermés.
Je vous donne quatre petites précautions à prendre, avant de crier victoire :
- D’abord, on doit s’assurer que l’on a suffisamment repris de mou pour que les bouts ne soient pas dans l’eau;
- Deuxièmement, on ne doit pas trop souqué le noeud, parce que une fois qu’on l’a forcé, le noeud plein poing est difficile à dénouer;
- Ensuite, parce qu’on ne l’a pas souqué, on laissera quelque centimètres d’oeil pour s’assurer que le noeud ne se défait pas;
- Et enfin dernière chose à vérifier. Penser à défaire le noeud avant de renvoyer le spi, sinon vous aurez du mal à hisser correctement votre voile de portant. Je parle en connaissance de causes.
L’usage du noeud plein poing ne s’arrête pas là !
Le nœud de plein poing crée une boucle qui une fois souqué est difficile à défaire. Et il est résitant en toute circonstance. Il ne risque pas de se dénouer même lorsqu’il n’est plus en tension.
Cela fait de lui le candidat idéal pour isoler une partie d’un cordage qui se serait abîmé avec le temps. On va emprisonner cette partie du bout au niveau de l’oeil.
Retournons rendre visite à papi, parce qu’il y a toujours de bonnes histoires à raconter. Et mon petit doit me dit, qu’il ne nous a pas encore révéler tous ses secrets.
Autres secrets du noeud de huit
Papi seul, est un noeud d’arrêt.
C’est bien.
Mais lorsqu’il est avec son frère jumeau, alors là, c’est un véritable iPhone.
Il devient noeud à tout faire !
Il peut servir à raccorder des cordages entre eux : en entrelaçant deux cordages en faisant un noeud de huit avec un cordage et en faisant de même avec l’autre cordage en suivant le chemin opposé.
Et ce n’est pas fini !
Le duo des papis peut aussi être bien utile pour créer une boucle.
Pour réaliser une boucle, le noeud en huit double est l’un des plus solides. Au point que, en escalade, on le préfère au noeud de chaise.
Il a aussi d’autres avantages indiscutables :
- il est facile à réaliser;
- et il est aussi très simple à vérifier.
Du coup, il apporte beaucoup plus de sécurité, même au grimpeur débutant, comme moi.
Tout comme en escalade, sur un voilier aussi, le noeud de huit double à un grand intérêt. Devinez quand?
Et bien lorsqu’on doit escalader…
… le mât !
Monter au mât n’est pas une partie de plaisir surtout lorsqu’on a le vertige.
Juste l’idée même de se hisser le long des 1200 centimètres de surface toute lisse de métal glacé donne froid dans le dos, n’est-ce pas?
Donc, on monte au mât quand c’est réellement indispensable.
Pourquoi monter au mât?
Pour checker des éléments du gréement :
- les haubans, câbles qui maintiennent le mât droit;
- les barres de flèches, qui participent à répartir l’effort des haubans;
- et tout ce qui se trouvent en tête de mât : les instruments par exemple anémomètre, l’accastillage comme les réa de drisses ou les feux comme le feu de mouillage.
L’autres occasions, c’est pour régler un problème :
- soit sur l’un des éléments que l’on a déjà cité tout à l’heure;
- ou soit pour récupérer une drisse que l’on a trop repris au piano et qui est maintenant impossible à récupérer sans voler jusqu’à elle;
- sinon pour réaliser une magnifique photo au mouillage avec les belles couleurs du couché de soleil.
Vous l’avez compris : il y a urgence, on doit monter au mât.
Pour cela, on va utiliser, devinez quoi?
Un cordage!
Oui, oui,
Ce cordage évidemment doit passer par la tête de mât, sinon, on ira pas bien haut.
Donc les écoutes des voiles ou la ficelle de la cloche ne nous serons pas d’une grande utilité.
Par contre, on a à notre disposition :
- la balancine de la bôme, qui relie la tête du mât à l’arrière de la GrandVoile
- une drisse disponible, pas celle que l’on essaye désespérément de choper, gaffe à la main. Ce sera au choix, drisse de GrandVoile, Spinnaker ou de génois si celui-ci n’est pas sur enrouleur.
Et le papi dans tout ça, il est là pourquoi?
J’y viens!
Le noeud de huit double va nous permettre de solide frapper le cordage à la chaise de mât.
Je m’explique.
Celui qui monter au mât, va s’intaller dans une chaise de mât.
On va ensuite venir fixer, on dit frapper, la balancine ou une drisse à cette chaise. Et pour cela, on va faire notre noeud de huit double!
On prend comme longueur une distance de la main à l’épaule opposée en ayant le bras tendu à l’horizontal.
Toute cette longueur sera notre courant.
Comment faire le “papi” double ?
Voici les 3 étapes bête comme chou pour réaliser ce noeud :
- On fait un noeud de huit avec le courant.
- On passe ensuite le brin courant dans l’anneau ou les anneaux de la chaise de mât.
- Et ensuite on refait le chemin en sens inverse.
Comme ça on va pouvoir obtenir une belle boucle, bien solide pour monter au mât.
Et Papi de là haut va nous accompagner et veiller sur nous.
Alors n’oubliez pas votre noeud de huit !
Pour ne pas oublier papi, il faut faire travailler sa mémoire régulièrement.
Pour cela, il existe une solution très simple et qui ne coûte pas un rond.
Vous allez pouvoir vous exercez à l’oeil depuis chez vous.
Entraînez-vous aux noeuds marins à la maison !
Entraînez-vous au noeud de huit à la maison.
Si vous avez un bout à la maison, parfait!
Je vous entend déjà.
Vous allez me dire : Tout le monde n’a pas de bout à la maison.
Avez vous bien regardé autour de vous? Il y a bien quelque chose qui ressemble à un bout?
Dans la cuisine?
Ou dans la chambre?
Ou peut ètre dans le salon?
Non?
Rien du tout?
Je précise que les fils électriques ne font pas partie des options viables.
Si vous ne trouvez pas de cordages, c’est peut être parce que vous chercher trop loin. Baisser la tête et regarder… vos chaussures!
Elles ont des lacets? Parfait! Sinon vous devez bien avoir une paire de baskets. Et certaines ont sûrement des lacets.
Vous avez donc tout le matos à la maison pour vous exercer.
Réaliser le noeud de huit doit devenir un automatisme.
Vous devez en rêver la nuit !
Dès que vous voyez un bout qui dépasse hop, un petit huit au bout.
Vous aimez les challenge?
Chronométrez-vous !
Faites le noeud de huit les yeux fermés!
C’est non seulement un passe temps amusant et très accessible. Mais il a en plus la vertu de vous préparer à le faire la nuit ou dans l’urgence.
Maintenant c’est à vous de pratiquer à la maison !
Passez à l’action tout de suite : un lacet de chaussure suffit.
Minute papillon !
Juste avant ça, si cette vidéo vous a appris quelque chose, partagé la pour en faire profiter vos amis.
Et dites moi en commentaire quels noeuds marins vous voudriez que j’aborde dans mes prochaines vidéos !
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À très bientôt !!
Pour voguer encore plus loin :
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