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#2 Dès que le vent soufflera, de Renaud, année 1983
Pourquoi on aime cette chanson de marin ?
Ho ho ho ho ho hissez haut ho ho ho !
Ta-tin-tin! Ta-tin-tin! (et pas tarte tatin…)
On écoute ça en live ??!!
Pour faire le plein d’énergie avec le franc parlé poétique de Renaud. Ca fait du bien au esprit rebelle avide d’aventure et de liberté. Comme il le dit si bien : “C’est la plaisance, c’est le pied!”. Une vraie chanson de marin.
À noter
- Docksides et ciré jaune contre Santiags et cuir : C’est vraiment deux salles, deux ambiances. Des pieds à la tête. D’un côté le marins, de l’autre côté le cowboy. Mais les deux ont un point commun : être des rebelles.
- La bitte ( d’amarrage ) : C’est de ce point fixe du quai que l’on vient amarrer le bateau. Comment ? Et bien on s’amarre à la bitte avec un noeud. Jeu de mot facile… De préférence un tour mort et deux demi clés !
- Tabarly, Pajot, Kersauson ou Riguidel : grand marins qui ont gagné beaucoup de courses aux larges et de records. L’une d’elle est remarquable. La première édition de la course en double Lorient-Les Bermudes-Lorient, en 1979, a été marquée par la victoire sur le fil de Eugène Riguidel devant le duo Eric Tabarly-Marc Pajot.
Vidéo
Paroles
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme, ta-tin-tin
Moi, la mer, elle m’a pris
Je m’souviens un mardi
J’ai troqué mes santiags
Et mon cuir un peu zone
Contre une paire de docksides
Et un vieux ciré jaune
J’ai déserté les crasses
Qui me disaient « Sois prudent »
La mer, c’est dégueulasse
Les poissons baisent dedans
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en aillerons
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme
Moi, la mer, elle m’a pris
Au dépourvu, tans pis
J’ai eu si mal au cœur
Sur la mer en furie
Que j’ai vomi mon quatre heures
Et mon minuit aussi
J’ me suis cogné partout
J’ai dormi dans des draps mouillés
Ça m’a coûté ses sous
C’est de la plaisance, c’est le pied
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en aillerons
Ho ho ho ho ho hissez haut ho ho ho
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme
Mais elle prend pas la femme
Qui préfère la campagne
La mienne m’attend au port
Au bout de la jetée
L’horizon est bien mort
Dans ses yeux délavés
Assise sur une bitte
D’amarrage, elle pleure
Son homme qui la quitte
La mer c’est son malheur
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en aillerons
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prends l’homme
Moi, la mer, elle m’a pris
Comme on prend un taxi
Je ferai le tour du monde
Pour voir à chaque étape
Si tous les gars du monde
Veulent bien me lâcher la grappe
J’irais aux quatre vents
Foutre un peu le boxon
Jamais les océans
N’oublieront mon prénom
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en aillerons
Ho ho ho ho ho hissez haut ho ho ho
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prends l’homme
Moi, la mer, elle m’a pris
Et mon bateau aussi
Il est fier, mon navire
Il est beau, mon bateau
C’est un fameux trois mats
Fin comme un oiseau (Hissez haut)
Tabarly, Pajot
Kersauson ou Riguidel
Naviguent pas sur des cageots
Ni sur des poubelles
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en aillerons
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prends l’homme
Moi, la mer, elle m’a pris
Je me souviens un Vendredi
Ne pleure plus, ma mère
Ton fils est matelot
Ne pleure plus, mon père
Je vis au fil de l’eau
Regardez votre enfant
Il est parti marin
Je sais c’est pas marrant
Mais c’était mon destin
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en aillerons
Dès que le vent soufflera
Nous repartira
Dès que les vents tourneront
Je me n’en aillerons
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