🎥 Pour mieux connaître le gréement d’un voilier. Qui est qui ? #1

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Pour mieux connaître le gréement d’un voilier. #1 de la de la série “Qui est qui ?”

Est-ce que ça vous dirait d’en savoir un peu plus sur les éléments qui constituent un voilier ?

Et bien, dans une vidéo, c’est ce que je vous propose de faire.

À travers cinq questions sous forme de qui est qui ?

Alors, prêt(e)?

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Salut les voileux, j’espère que vous allez bien.

Si vous découvrez ce blog, sachez que je vous offre un guide pour bien débuter à la voile.

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Alors maintenant on va commencer avec le “qui est qui?”.

Je vous donne le principe :

– je vais vous poser cinq questions

– et vous aurez 5 secondes pour réfléchir à la réponse

– chaque question va en fait décrire un élément du gréement du voilier

– et c’est à vous de déterminer de quel élément est-ce qu’on parle

– ensuite on voit ensemble en détail un point essentiel à connaître sur cette partie du gréement.

Voilà  !

On commence avec ce premier qui est qui :

Sur le voilier : Espar, fervent supporter du team spi symétrique

Je suis un espar, fervent supporter du team spi symétrique. Qui suis je ?

On cherche un espar. Alors, un espar qu’est ce que c’est ?

Définition espar

C’est une longue pièce métallique qui est à faire partie du gréement du voilier. Et ce qui nous intéresse, c’est un espar qui est utilisé lorsqu’on navigue avec un spi symétrique.

Et l’espar en question, c’est un tangon !

Ne pas confondre avec une danse sensuelle et raffinée d’Argentine.

Le tangon, il permet de fixer le point d’amure du spi symétrique.

Si je dessine un spi symétrique ici…

… là on a le mât qui est juste derrière.

Le côté d’où va rentrer le vent, on va dire que c’est ici.

Et bien, on va trouver à la base de la voile le point d’amure.

Et ce point d’amure il va être fixé grâce au tangon.

Un côté du tangon sera fixé au mât. Et l’autre côté sera fixé au niveau du point d’amure de la voile.

Et le tango, il va permettre de régler la prise au vent du spi.

Un tango bien positionné va permettre de profiter un maximum du vent en optimisant la prise au vent.

Comment est-ce qu’on va régler le tangon pour ça ?

Et bien, il y a deux choses essentielles.

La première c’est, sa position par rapport à l’horizontale.

Prise au vent du spi 1er round : observer le tangon à l’horizon

Alors je fais ici un dessin du mât et du tangon.

On part d’une position où il est à l’horizontale. On a la possibilité de le soulever légèrement ou de le baisser.

Si on le soulève ou on le redescend, le point d’amure va remonter ou redescendre.

Mais en plus, il va aussi être décalé et se rapprocher du mât.

Le spi part du point d’amure (le guidant du spi).

Qu’est-ce que l’on remarque ?

Lorsque le tangon n’est pas à l’horizontale, c’est à dire plus ou moins incliné:

– le spi est plus proche de mât

– il y a moins de parties du spi qui reçoit le vent.

Dans les deux cas, trop haut ou trop bas, on remarque le même phénomène.

L’idéal, c’est d’avoir le tangon qui soit à l’horizontale.

À l’horizontale et du coup parallèle au pont.

Comment est ce qu’on va faire pour pouvoir s’assurer que le tangon est bien à l’horizontale ?

Pour ça, on a deux manoeuvres, deux bouts, que l’on va pouvoir utiliser.

D’abord, on a au-dessus une balancine.

Elle est placée au niveau du point d’amure. En fonction des bateaux :

– soit on a la balancine qui est directement rattachée au point d’amure, au niveau de l’extrémité du tangon;

– soit on aura une patte d’oie. Et la balancine est fixée au niveau du milieu du tangon.

En dessous, on aura un hale-bas. Je dessine le hale-bas avec une patte d’oie.

Et voici le hale-bas.

En jouant sur la tension :

– de la balancine pour remonter un peu plus le tango

– et du hale-bas pour redescendre davantage le tangon

On va pouvoir régler sa position du tangon pour qu’il reste bien à l’horizontale.

On va voir autre chose maintenant concernant la position du tangon.

Prise au vent du spi, 2ème round : respiration du tangon et vent apparent

Pour ça, on va prendre de la hauteur, et regarder le mât “de” haut.

Je vais placer le mât ici. On va voir deux cas différents.

Un entonnoir, une bouteille et la position du tangon

Et, je vais faire une analogie avec un entonnoir que l’on va utiliser pour remplir une bouteille.

Ici, on a un entonnoir. Et on verse le liquide. Jusqu’ici, pas de problème.

Maintenant, on va se mettre dans le cas où, on ne le laisse pas droit. On va incliner l’entonnoir un peu.

Alors à votre avis, dans quel cas est-ce que ce sera plus efficace?

Forcément, c’est lorsque l’entonnoir est droit. Dans ce cas, on va avoir un écoulement du liquide optimal pour pouvoir remplir notre bouteille.

Et bien, avec le spi, c’est un peu pareil.

Là, on ne va pas parler d’un liquide. Mais on va parler de l’air.

Ici, on a un entonnoir droit. C’est l’équivalent d’un tangon qui est perpendiculaire au vent.

C’est là où est dans une position optimale pour avoir une bonne prise au vent.

Par contre ici, on a notre entonnoir qui est incliné. Ça revient à avoir un tangon qui serait incliné.

Incliné, c’est-à-dire que là, on a fait pivoter le tangon, dans ce cas vers l’arrière.

Dans ce cas, on a une prise au vent qui est moins bonne.

Prenons le cas opposé. On va faire pivoter le tangon de sorte qu’il aille vers l’avant du bateau. Idem, la prise au vent ne sera pas optimale par rapport au premier cas où le tangon est perpendiculaire au vent que l’on reçoit sur notre bateau.

Inspirez et… Expirez. Brassez et…. Débrassez.

Dans un cas, le tangon est trop vers l’arrière du bateau. Cela veut que :

– le bout qui passe au niveau du tangon est trop bordé

– ce bout sert à tirer le tangon vers l’arrière.

Ce bout s’appelle le bras. Le bras est trop bordé, trop brassé.

À l’inverse, on peut avoir un bras qui n’est pas assez bordé, qui n’est pas assez brassé.

Ici, il est trop débrassé.

On a finalement trois cas :

– un cas trop brassé : tangon trop vers l’arrière;

– un cas trop débrassé : tangon trop vers l’avant.

– cas optimal : tangon perpendiculaire au vent ressenti sur le bateau (vent apparent)

On vient de voir comment positionner le tangon, qui est un espar. 

Deuxième question !

Sur le voilier : oeuvres vives qui détestent le bowling

Alors deuxième question, je vous ai fait une belle phrase :

Je fais partie des oeuvres vives et mon ennemi juré c’est la boule de bowling, qui suis-je ?

On recherche d’une partie des oeuvres vives.

Définition oeuvres vives

Le bateau, il est sur l’eau.

Mais il y a une partie du bateau qui est immergé, dans l’eau.

Et une autre partie qui est émergée, à l’extérieur de l’eau.

Ici, je dessine la coque du bateau, avec le niveau de l’eau. Ce qui correspond à la ligne de flottaison du bateau.

La partie qui est au-dessus de l’eau, ce sont les oeuvres mortes.

Et la partie qui en dessous, les oeuvres vives.

On cherche une partie des oeuvres vives qui n’aime pas trop les boules de bowling.

Vous l’avez deviné, c’est la quille.

La quille nous sert à quoi au juste ?

La quille, c’est l’un des plans de dérives possibles sur un bateau.

Et elle va permettre que le bateau, comme son nom l’indique, ne dérive pas et aussi qu’ils puissent supporter la force du vent dans les voiles.

Et donc, la quille, comme on le voit, elle est sous l’eau, d’accord.

Certains se payent le luxe d’installer une salle d’observation dans leur quille de verre.

Et en fonction du bateau, les dimensions de la quille ne sont pas négligeables.

Surtout lorsqu’on navigue dans une zone où il y a des hauts fonds.

Pour pouvoir passer un haut fond.

Par exemple, hop !

Il y a un haut fond ici.

Il faut connaître les dimensions du bateau immergées. Et il faut connaître la nature du fond et la hauteur d’eau. Est-ce qu’on a suffisamment d’eau pour pouvoir passer le haut fond.

Pour ça, il y a plusieurs petites choses à reconnaître.

La moitié du remède anti-talonnage : connaître son voilier

D’abord pour le voilier, il faut connaître son tirant d’eau. C’est à dire, la hauteur entre la base de la quille et la ligne de flottaison. C’est le tirant d’eau du bateau.

Ensuite, on va prendre une marge de sécurité. Parce qu’on a pas envie de frôler les hauts fonds. Cette marge de sécurité s’appelle le pied de pilote.

On le choisit arbitrairement, 50 cm par exemple. Ça valeur sera à ajuster en fonction de l’état de la mer.

On a vu les dimensions du bateau à prendre en compte. Tout ça concerne notre voilier.

Maintenant, on va voir ce qui concerne le niveau d’eau et les fonds.

L’autre moitié du remède : connaître le plan d’eau … de fond en comble

Pour ça, l’information, on va la trouver sur la carte.

Je place le zéro hydrographique.

Du fond jusqu’au zéro de la carte, on trouve la sonde “s”. Ici la sonde est positive, on va vers le haut.

Par contre, au niveau du haut fond, c’est l’inverse.

Du fond jusqu’au zéro de la carte, on descend. Cette sonde elle est négative. Le chiffre qui correspond à cette sonde sera d’ailleurs souligné.

Ce qui signifie qu’il faut la soustraire à la hauteur d’eau.

Et à cela, on va rajouter la hauteur d’eau.

La hauteur d’eau part du zéro de la carte et qui va jusqu’à la surface de l’eau. Ça, c’est la hauteur d’eau.

Cette hauteur d’eau, si on a de la marée, on va devoir faire un calcul pour pouvoir l’obtenir.

Pour savoir, au final si on peut passer ou pas :

Qu’est-ce qu’on va faire?

Ce qu’on va faire c’est s’assurer d’une chose.

Le tirant d’eau + notre marge de sécurité,le pied de pilote.

Les deux ensembles vont nous donner la profondeur minimale.

C’est cette profondeur qu’on a besoin pour pouvoir passer.

Cette profondeur, elle doit être égale ou même mieux inférieure à la somme :

La hauteur d’eau + la sonde.

Comme ça, on est sûr de pouvoir passer sans problème.

Sur le voilier : bout souvent oublié qui soulage la GV

Je suis un bout qu’on oublie souvent. Et pourtant, je soulage la grand-voile d’un poids considérable. Qui suis-je?

Si cet article vous a plu jusqu’ici, merci de :

– le liker;

– et de le partager.

Ça m’encourage à en faire d’autres comme celui-là.

Et d’ailleurs, vu que c’est un format différent que je teste, je voudrais avoir votre avis !

Merci de me mettre un commentaire pour me dire si vous voudriez voir plus d’articles comme celui-là. Sur les différents éléments du gréement d’un voilier.

Maintenant, on recherche un bout, c’est-à-dire un cordage, on dit aussi manoeuvre sur un voilier.

La GV a son ange gardien officiel

Ce bout va permettre de soulager la grand-voile.

On va voir ça avec un petit schéma. On va tracer d’abord le mât. Et la bôme.La bôme est perpendiculaire au mât. Et on a notre grand voile, ici. GV.

Je récapitule :

– le mât;

– la bôme;

– la Grand-Voile (GV).

On recherche donc un bout qui va soulager la GV.

La grand-voile, lorsqu’on navigue, c’est elle qui supporte le poids de la bôme.

La bôme est rattachée au bas de la grand-voile, à la bordure de la grand-voile.

Et en fait, à l’arrière de la bôme, on a petit bout tout timide, qu’on oublie souvent, qui est la balancine. La balancine, qu’est ce qu’elle va permettre de faire ? Vu sa position, qu’est-ce qu’elle fait la balancine ?

Et bien, elle va permettre de soulever la bôme. Et en soulevant la bôme, qu’est-ce qu’on fait?

Ben.

Finalement, on va mettre en tension la balancine. Et c’est la balancine qui va supporter le poids de la bôme. Et non plus la grand-voile.

Du coup, la grand-voile, elle aura moins de tension qui s’exerce vers le bas.

Ça va nous être utile à quel moment ?

Et bien dans plusieurs situations !

Dès qu’on va finalement, travailler sur la grand-voile. Je ne parle pas de la navigation ni de réglage de la grand-voile.

Mais de réelle manoeuvre. Comme, par exemple, hisser la grand-voile, l’affaler, faire une prise de ris etc.

Là, on va avoir besoin de soulager la GV pour qu’il y ait moins de tension qui s’exerce sur elle. On va pouvoir ensuite travailler sur notre grand voile.

On va donc soulever la bôme grâce à la balancine.

MAIS !

Il y a un petit “mais”.

Attention au petits diables cachés sous la bôme

Parce que la bôme, elle ne va pas se laisser soulever aussi facilement que ça.

Pourquoi?

Parce que, en dessous de la bôme, on a d’autres bouts, qui eux, sont en dessous de la bôme.

Lorsqu’on va agir sur ces manoeuvres, lorsqu’on va les border qu’est-ce qui va se passer ?

La bôme va aller vers le bas.

Pour que la bôme puisse remonter librement en bordant la balancine : qu’est ce qu’on doit faire en dessous?

On va relâcher !

On va choquer!

Et qu’est-ce qu’on va choquer ?

Principalement, c’est deux là :

– l’écoute de la GV qui est située à l’arrière de la bôme;

– et le hale-bas de bôme, qui est situé vers l’avant de la bôme.

Comme ça, en choquant ici et là… En choquant l’écoute de grand voile et en choquant le hale-bas. On va pouvoir soulever la bôme en bordant la balancine.

On a répondu à la troisième question.

Question suivante !

Sur le voilier : voile italienne au recouvrement parfois variable

Alors, question suivante…

Je suis une voile italienne au recouvrement parfois variable. Qui suis-je ?

Là, on a changé de catégorie.

Maintenant, on va s’intéresser aux voiles.

Définition du recouvrement

Et on parle de recouvrement.

Qu’est-ce que c’est exactement le recouvrement ?

Pour comprendre, il faut connaître la nomenclature des dimensions des voiles.

On va le voir tout de suite.

Juste ici, hop !

Je trace le mât, encore lui. La bôme, encore elle. Et là, on a notre bateau sans ses voiles. Et je vais aussi dessiner l’étai. C’est le câble qui part du haut du mât. Et il va vers l’avant jusqu’au pont. Il permet de maintenir le mât vers l’avant. De sorte qu’il ne tombe pas vers l’arrière.

Au niveau des dimensions, qu’est-ce qu’on a ?

On a des valeurs maximales pour pouvoir dimensionner les voiles.

Mensurations des voiles : la Grand Voile

Si on part d’abord de la grand-voile, on a la hauteur qui va :

– du point où on va avoir la drisse au niveau du mat. Typiquement, ça correspond à la hauteur où sera placé le réa, en tête de mât où va sortir la drisse de la grand-voile;

– jusqu’à la bôme.

C’est la hauteur maximale que peut avoir la grand-voile sur notre voilier.

Et cette dimension-là, on l’appelle P.

Ensuite, on a la dimension, ici, qui part :

– du point d’écoute le plus à l’arrière possible de la bôme

– jusqu’à l’avant de la bôme, donc au niveau du mât.

Et cette dimension s’appelle E.

Ça, c’est pour la Grand-Voile.

Maintenant, on s’intéresse aux voiles d’avant.

Les voiles d’avant, pareil, même principe.

Mensurations des voiles : la Voile d’avant

On a la dimension la plus haute. Elle qui correspond au point le plus haut. Idem ici, ce sera la sortie de la drisse. Mais cette fois de la voile d’avant, jusqu’au niveau du pont.

Cette mesure s’appelle I.

Et enfin, on a la longueur qui part de l’étai et qui va où ? Jusqu’au mât !

Et cette longueur ici, s’appelle J.

Pour pouvoir dimensionner les voiles d’avant, on va utiliser : I et J. Et pour classer les voiles d’avant, c’est un ratio qui est le recouvrement.

Le recouvrement, on le calcule en divisant la longueur entre le point écoute de la voile d’avant avec l’étai.

On l’appelle LP.

Pour l’anglais, “luff perpendicular”.

Pourquoi ?

Parce que !

Je vois explique.

“Luff” veut dire le guindant. Le guindant de la voile, le bord avant, qui est au niveau de l’étai.

C’est parce que la distance entre étai et écoute la plus courte, forcément, c’est la perpendiculaire.

Cette distance LP divisé par J, va nous donner la valeur du recouvrement : recouvrement = LP/J .

Dans le cas du génois !

C’était la réponse.

Dans le cas du génois, le recouvrement est supérieur à 100%

Le génois va au-delà du mât.

Génois, pourquoi ce nom ?

Parce que c’est une voile dont le nom vient de la ville de Gêne en Italie.

Qu’est-ce que je voulais dire d’autre ?

Hmmmm.

Oui !

Voile à géométrie variable : merci l’enrouleur !

Dans la question, on disait au recouvrement parfois variable.

Variable pourquoi ?

Parce que, le génois, il peut être sur un enrouleur. Quand le génois est installé sur un enrouleur, on va pouvoir enrouler le génois.

Je dessine le cas où on a un génois entier.

Je dessine un autre partiellement enroulé.

Grâce à la bosse d’enrouleur et l’écoute du génois, on va pouvoir enrouler le génois.

Comment ?

En gardant une légère tension au niveau de l’écoute et en reprenant ici, en tirant sur la crosse ou bosse de l’enrouleur. Comme ça, on va pouvoir enrouler légèrement le génois. Et là on va avoir un recouvrement qui sera plus faible.

Mais enrouler le génois lorsqu’on y a pas mal de vent parfois, ça ne suffit pas. Et le rendement n’est pas extraordinaire. Puisque les maîtres-voiliers, ils ont conçu la voile pour qu’elle puisse être utilisée en navigation complètement déroulée.

Pour ça, il y a une solution.

Et c’est ce qu’on va voir dans la cinquième et dernière question.

Sur le voilier : accastillage parent d’un oiseau qui porte une poche à son bec

Qui est la suivante !

Que j’ai oublié.

Donc, je reprends mes notes.

Je suis un membre de l’accastillage, mon nom d’un animal volant qui a eu une poche à son bec. Qui suis-je ?

Maintenant, on recherche un membre de la famille de l’accastillage.

Définition d’accastillage

Mais l’accastillage, qu’est ce que c’est exactement ?

Et bien, l’accastillage c’est l’ensemble des accessoires de pont et de gréement, qui vont nous servir pour différentes tâches sur le voilier.

Ça pourra être :

– une manille;

– une poulie;

– un winch;

– un taquet

– etc.

Tout ça fait partie de l’accastillage.

Ici, on cherche une pièce d’accastillage qui porte le nom d’un oiseau.

L’oiseau c’est le pélican.

Et la pièce d’accastillage s’appelle le ridoir pélican.

Le ridoir pélican va être utilisé avec un étai largable.

Je m’explique.

Quand le pélican remplace le génois

Précédemment, on a vu que notre génois, on va pouvoir l’enrouler et naviguer avec.

Sauf que la forme n’est pas terrible. Nous, quand on enroule le génois, c’est parce qu’on veut réduire la voilure, parce qu’il y a pas mal de vent.

Et on voudrait avoir une voile qui soit relativement plate. Mais lorsque le génois est enroulé partiellement, ce n’est pas terrible.

Donc l’autre option, c’est de l’enrouler complètement et d’installer une autre voile juste derrière le génois.

Cette autre voile, on la fixe comment ?

Je vais tracer le mât.

On va placer un autre étai pour pouvoir placer notre voile.

Et cet étai, on l’utiliser que lorsqu’on n’utilise plus le génois.

Du coup cet étai, il n’a pas être fixe à l’avant. On va pouvoir le retirer et le mettre de côté.

Ce sera un étai qui sera mobile, qui sera largable. Il ne va pas être fixe comme l’étai à l’avant.

Et pour ça, on va avoir à la base de cet étai un élément de l’accastillage : le ridoir pélican.

Il va nous permettre de faire deux choses.

D’abord, de pouvoir fixer notre étai, ici, au niveau du pont avant, devant le mât et derrière l’étai principal.

Et aussi, de régler la tension de l’étai. Puisque l’étai, on veut qu’il soit bien tendu.

Ça, c’est pour le ridoir pélican.

Où est-ce qu’on va placer l’étai largable et le ridoir pélican ? Lorsqu’on n’utilise pas de voile plus petit que le génois ?

Et bien, on a deux possibilités :

– soit on va le placer juste devant le mât.

– soit on le place au niveau d’un des haubans.

Les haubans, ce sont des câbles qu’on trouve sur le côté du mât. Ces câbles soutiennent le mât.

On va positionner l’étai largable au niveau des haubans pour ne pas nous gêner.

Conclusion du qui est qui sur le voilier

Voilà, c’était tout pour ce premier qui est qui.

J’espère que cette vidéo vous a plu. C’est la première fois que je fais ce format-là pour pouvoir mieux connaître différents éléments du voilier.

Merci de me mettre un commentaire, en bas de cet article :

– si cet article vous a plu;

– et si vous vouliez en voir d’autres comme celui-là…

… pour en savoir un peu plus sur les différents éléments du gréement d’un voilier.

En attendant le prochain article, n’hésitez pas à vous abonner à ma chaîne YouTube pour être informés dès que la prochaine vidéo sera publiée.

Et moi, je vous dis à très bientôt,

Salut.

Pour voguer encore plus loin avec votre voilier :

Quiz en 7 questions

Pour aller plus loin, testez vos connaissances avec ce quiz en 7 questions :

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2 réflexions au sujet de « 🎥 Pour mieux connaître le gréement d’un voilier. Qui est qui ? #1 »

  1. alain

    Merci de préciser bien des fondamentaux oubliés de bien des voileux, c’est clair et précis . Bravo !

    Répondre
    1. Ted Auteur de l’article

      Merci Alain pour ces encouragements ! Les fondamentaux sont, à mon avis, indispensables. En particulier pour adapter la meilleure solution quand les choses ne se passent pas comme prévu !!

      Répondre

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