▷ Journal de bord d’un voilier : les consignes de sécurité aussi sont à inclure.

Partagez cette pépite

Avec l’épisode de confinement de 2020, être en sécurité n’a jamais été aussi important à nos yeux.

On doit prendre soin de soi-même pour :

  • ne pas être contaminé par ce fichu virus,
  • se remettre du virus si on a eu la malchance d’être affecté
  • ne pas déprimer pendant cette période d’isolement physique et social.

On doit aussi prendre soin des autres pour les même raisons que l’on vient de citer.

Lorsqu’une pandémie frappe, le monde entier est dans le même bateau.

Prendre soin de soi et prendre soin des autres.

C’est une réalité qui est aussi transposable sur un voilier.

Parce qu’on est aussi confiné dans un espace restreint.

Mais c’est un confinement choisi et agréable, pour se concentrer sur l’essentiel et s’évader.

Parce qu’on doit compter les uns sur les autres, dans une interdépendance qui nous rend plus fort.

Parce qu’on doit respecter des consignes de sécurité qui sont plus restrictives que dans la vie de tous les jours.

On n’a pas l’interdiction de mettre du PQ dans les toilettes à la maison.

En mer, si.

À moins que vous soyez prêt à déboucher les canalisations du bateau? Depuis l’intérieur du bateau? Où carrément depuis l’extérieur de la coque, par le passe coque?

Bref, les règles de vie change.

Il faut s’adapter.

Certaines règle concerne directement la sécurité.

Elles doivent être mise en avant.

Et tout le monde doit en avoir connaissance avant de larguer les amarres.

D’où l’importance de faire un Topo sécu.

Le Topo sécu, c’est comme les instructions données dans un avion.

C’est toujours pareil, quelque soit la destination.

FAUX !

Perdu.

Le Topo sécu s’adapte aux conditions de navigation et à l’équipage !

C’est l’occasion pour le chef de bord de donner les règles de sécurité à suivre.

Le chef a fait son discours, c’est bien beau tout ça.

Mais les conseils s’envolent parfois à la première brise de vent.

Alors il vaut mieux mettre les points important par écrit, dans le journal de bord.

C’est sacralisé les règles de sécurité.

C’est un peu comme inscrire les 10 commandements.

barreatribord journal de bord consignes securite

Consignes de sécurité du journal de bord

Le journal de bord.

Il  obligatoire au delà de 6 milles des côtes.

Il est fortement conseillé même en côtier.

On garder ainsi des traces de ces navigations, des souvenirs et des infos pratiques que l’on a pu observer.

Il sera bien pratique lorsqu’on fait ou met à jour son CV nautique. J’en parle dans le guide pour bien débuter à la voile.

C’est qu’on va y écrire dans le journal de bord, et pas qu’un peu.

Regardez plutôt :

  • La date et l’heure;
  • La météo, l’état de la mer et la marée;
  • Notre position, notre cap;
  • La vitesse et la distance parcourue;
  • L’allure du bateau et nos voiles;
  • Le suivi des batteries et du carburant;
  • Les évènements marquants.

Et cerise sur le gâteau, on peut aussi y inclure nos fameuse consignes de sécurité.

J’ai découvert ce point en encadrant des stages à l’école de voile, l’école de mer, l’école vie. 

Les glénans école de voile

L’école des Glénans.

Et ces consignes sont bien utiles pour rappeler l’essentiel !

On va les définir en fonction des conditions de navigations et de l’équipage.

Les conditions de navigation peuvent varier énormément rien qu’en une journée.

Les consignes vont s’adapter à ces changements.

Alors, on pourra en rajouter d’autres par rapport à celles inscrites au départ du port.

Maintenant, si je vous demande quel est le plus gros risque lorsqu’on navigue en mer.

Vous répondez quoi.

Alors?

Vous avez raison !

L’un des plus gros risque lorsqu’on navigue sur l’eau, c’est de tomber dedans !

Homme Femme a la mer. Journal de bord

Un homme à la mer, ou pire, une femme ou un enfant à l’eau.

C’est la hantise du chef de bord.

Et des équipiers aussi, sauf tendance suicidaire.

Voilà pourquoi il est important de mention la consigne de sécurité qui suit.

Journal de bord : Port de la brassière et du harnais sur le pont avant

Le gilet de sauvetage.

Il rebute beaucoup de monde.

Certains n’en voient pas l’utilité dans certaines circonstances.

Quand mettre sa brassière ?

Tout le temps?

De nuit ?

Par mer agitée?

Je vais voir donner mon point de vue ainsi que le “pourquoi”.

Ensuite vous prendrai une décision et ferait votre propre choix.

Et les bénévoles de la SNSM vous remercieront.

Voyez le spot des sauveteurs en mer sur le port du gilet de sauvetage :

Tout d’abord, une précision.

On ne parle pas de brassière de sauvetage orange en mousse.

Vous savez, celle qui transforme tout le monde en Bob l’éponge.

Bob Eponge gilet sauvetage mousse

C’est la classe à Dallas.

Et il vous interdit de croiser les bras.

C’est le gilet qui commande, et croiser les bras, il a décidé que c’était hors de question : au boulot feignasse !

Bref, un gilet en mousse ne sait pas se faire oublier : ni visuellement, ni physiquement.

Ce type de gilet convient pourtant pour deux types de personnes.

À votre avis, de qui je parle ?

Première catégorie, vous l’aurez deviné, ce sont les …

… enfants !

Oui, oui ,oui !

Ces petits diables qui ont toujours envie de courir dans tous les sens.

Avoir un gilet qui ne se fait pas discret, c’est parfait !

J’y vois deux raisons principales :

  • pour les voir de loin;
  • pour qu’ils aient conscience qu’on est pas chez mamie ici 🙂

Et bien sûr, on attachera avec un harnais les plus petits.

Mais aussi les plus grands, si ils ne respectent pas les consignes de sécurité.

MOUHAHAHAHAHAAHA !!!

Sur terre, comme en mer, il faut toujours avoir une petite punition sous le coude, non?

Deuxième catégorie qui ne dira pas non à un gilet moche mais sûr : les personnes que ça rassure.

Non, ils n’ont pas la peau verte et ne répète pas à tue-tête “ET téléphone maison, ET téléphone maison”.

Ce sont des personnes normales.

Comme vous et moi.

Ils se sentent juste plus en sécurité avec un gilet orange classique.

Et il parait que ça tient bien au chaud !!

Il est moche mon gilet ?

Cristina Epouvantail

Je ressemble à épouvantail, moi? Et alors !

Effectivement Cristina, c’est pas “Magnific”

Mais ils sont prêts à sacrifier le look pour l’assurance :

  • de flotter sans effort.
  • et d’être vu si ils tombent dans le grand bassin.

Et cette brassière qui boudine, elle correspond à l’imaginaire collectif.

Depuis Titanic, on a améliorer que la couleur, pour être bien visible.

Titanic gilet de sauvetage

Le design n’a pas changé.

C’est comme les vieilles machines à laver.

Ca dur longtemps et ça fait bien le boulot.

L’obsolescence programmée n’était pas la religion des industriels de l’époque.

Autre grand avantage de la brassière en mousse à un autre avantage : c’est simple.

On a pas besoin de comprendre le fonctionnement.

Ni d’une mini formation pour savoir comment ça marche.

Il n’y a rien à vérifier avant de l’enfiler.

On l’a met et puis c’est tout.

Mis à part la sangle sous-cutale, tout coule de source.

La sous-cutale, vous connaissez?

C’est une bande de tissue rattachée en dessous du gilet.

On la glisse entre les jambes.

Elle passe sous le cul.

D’où son nom sous cu-tale

Effet string garantie.

Pour les hommes, c’est assez inconfortable.

Un conseil :

Il ne faut pas trop serré la sous-cutale.

Mais enfin qui a eu cette idée folle, un jour d’inventer la sous-cutale?

À quoi sert de nous mettre cet instrument de torture entre les jambes?

Il est où cet inventeur à la c%$ !!!

En colere keep calm

On se calme.

Ce petit brin de tissu vous raccroche à la vie !

Imaginez :

Vous tombez à l’eau.

Surprise totale.

Vous voyez le bateau s’éloigner à vive allure.

Le pic d’adrénaline est quasi instantané.

Vous gueulez comme jamais dans votre vie.

Et vous débattez dans l’eau aussi vite que possible vers le bateau.

Enfin, autant que le gilet et vos habits plombés d’eau vous le permettent.

Quand enfin l’équipage ce rend compte de l’accident et vienne vous cherchez, vient le moment de vous hisser à bord.

On va vous tirer vers le haut.

Qu’est-ce qu’on va agripper?

Vos cheveux, si ils sont assez loin.

Après plusieurs mois de confinement, c’est dans le domaine du possible.

Bon, on ne va pas vous infliger.

Vous qui avez déjà passé 8 minutes dans une eau pas très chaude.

On va attraper votre gilet.

Et on tirer le gilet d’un grand coup vers le haut !

Et hop !

On remonte le gilet à bord.

Mais sans vous !

Y a comme qui dirait une couille dans le pâté.

C’est le scénario sans string.

La sous-cutale permet de vous attacher fermement le gilet de sauvetage.

Comme ça, lorsqu’on vient vous secourir.

Et bien on pourra réellement le faire.

La sous-cutale est donc indispensable.

Tout comme votre porte monnaie lorsque vous arrivez en caisse au moment de payer une caissière blasée de voir qu’il y a déjà 15 personnes qui attendent derrière vous.

On la trouve donc dans tout gilet de sauvetage qui se respect.

Y compris les brassières gonflables.

Quand est-ce qu’on met son gilet alors ?

Avant d’en avoir besoin !

Ca parait évident, mais en pratique, non.

C’est comme une prise de ris, la réduction de voilure de la GrandVoile.

On la fait souvent lorsqu’il est déjà trop tard.

Voici les deux règles que j’applique pour faire mettre ou non le gilet :

  • Celui qui ne met pas son gilet doit être capable de rester 30 minutes dans l’eau sans assistance.
  • ET l’équipage doit être capable de le récupérer en moins de 5 minutes, même inconscient, et sans mon intervention.

En général, ça fait son petit effet.

Surprise

Et ça donne à réfléchir à ceux qui ne veulent pas mettre la brassière.

Et pour finir, les cas où le gilet est obligatoire :

  • on a un ris dans la GV et bien sûr lorsqu’on prend le ris
  • en naviguant de nuit
  • quand la mer est formée
  • pendant l’utilisation des voiles de portants : spinnaker / gennaker.
  • À la sortie ou entre de port, à l’arrivée ou au départ d’un mouillage pour éviter des sur-accidents.

Et le harnais dans tout ça ?

On ajoutera en plus l’utilisation du harnais lorsque :

  • on est à l’extérieur du bateau, cockpit inclus si de nuit ou mer très formée.
  • si on a déjà quelqu’un à l’eau !

Le harnais permet de s’attacher solidement au bateau, grâce à la ligne de vie.

Cette ligne est en fait une sangle qui est placée au sol et qui fait le tour du bateau.

Elle est elle même fixer à des points solides du bateau dont l’ancrage est dans la structure même du bateau.

Plus solide que ça, y a pas.

La ligne de vie, sauve des vies.

On va finir capeler son harnais à la ligne de vie.

Et on oubliera cette consigne toute simple.

Et qui fait des miracles.

Une main pour soi, une main pour le bateau.

Conclusion ?

On va noter dans les consignes :

Une main pour soi, une main pour le bateau.

Port de la brassière.

Les conditions de navigations peuvent devenir plus musclées.

On ajoutera aux consignes précédentes :

S’attacher à la ligne de vie avec le harnais .

On vient de couvrir le risque que quelqu’un fasse le grand plongeon.

On peut maintenant naviguer tranquille.

Non?

Pas si vite.

Lorsqu’on navigue, Il faut compter avec notre camarade de jeu.

Notre bonne vieille inertie.

L’inertie du bateau sur l’eau.

Et parfois, l’inertie de certains membres de l’équipage.

Inertie équipage bateau voilier

Je ne vise personne en particulier.

Du coup, on ne réalise pas un virage à droite aussi vite qu’un coup de volant en voiture.

Comment faire pour pallier l’inertie?

Il y a une solution simple : l’anticipation !

Il est primordial d’anticiper.

On doit avoir conscience des dangers potentiels avant qu’il ne surviennent.

Encore faut-il les “voir” venir.

Pour cela, il faut être à l’écoute et faire une veille.

Voyons tout de suite les veilles indispensables en mer.

Journal de bord : Veille auditive à la radio VHF sur le canal 16 et un autre navire-navire

Il est bon de préciser aussi dans les consignes de sécurité la veille auditive.

On doit toujours faire une veille à la radio VHF.

Pas sur le 77 où on se donner rdv pour le prochaine apéro.

Non mais… Oh!

Je veux bien sûr parler du canal 16.

La VHF est l’outil de diffusion des informations maritimes de sécurité à l’échelle mondiale, choisi par le Système Mondial de Détresse et de Sécurité en Mer (SMDSM), jusqu’à 20 Milles des côtes.

Ce qui correspond à de la navigation côtière (jusqu’à 6 milles des côtes) et une partie de la navigation semi-hauturière (jusqu’à 60 milles des côtes).

La voie 16 de la radio VHF est la fréquence internationale de détresse et d’appel.

VHF SOS 16 secours détresse PANPAN MAYDAY SECURITE journal de bord

Impossible de se tromper, ce canal à une touche dédié sur les VHF, noté 16 !

Il suffit d’appuyer dessus pour s’y connecter.

Et voilà !

La veille sur ce canal est obligatoire pour tous les bateaux pour pouvoir recevoir les appels d’urgence et de sécurité qui concerne la zone de navigation où on se trouve.

C’est aussi le canal où on émet un signal de détresse, dans le monde entier.

Tout le monde est censé faire une veille sur le 16, mais alors…

Comment est-ce qu’on fait pour se donner rendez vous pour ce fameux apéro au mouillage???

Et bien pour communiquer avec au autre bateau, on prend contact via le canal 16 pour se donner RDV sur un canal navire-navire, comme le 77 par exemple.

Le canal navire-navire est aussi appelé le canal de dégagement.

Mais si on change de canal, on entendra plus le canal 16 ?

La solution tient en un mot, 4 lettres, 2 voyelles et 2 consonnes :

Delta Uniform Alpha Lima.

Dual.

La fonction dual permet de positionner la VHF sur un canal, tout en surveillant automatiquement le canal 16.

VHF canal 16 dual 6 77 8 72
VHF canal 16 dual 6 77 8 72

Pour rappel, voici la liste des canaux de dégagement VHF pour communication entre navire : 6, 77, 8, 72.

Si vous savez compter de 6 jusqu’à 9, vous allez les retenir grâce à ce petit moyen mnémotechnique :

compter doigt

Comptez de 6 à 9 :

  • 6 : canal 6
  • 7 : canal 77 ( deux chiffres 7)
  • 8 : canal 8
  • 9 : canal 72 (addition de deux chiffres : 7+2 = 9)

Au fait.

Une dernière chose sur la VHF.

Parlons puissance !

Rien ne sert de mettre la pleine puissance :

  • lorsqu’ on est au port ou à proximité
  • lorsqu’on parle à un bateau voisin de quelques mètres

Les radios VHF ont deux modes de puissances :

  • Puissance normale : 25 Watts
  • Puissance réduite : 1 Watt

On passe d’une puissance à l’autre en appuyant sur un bouton noté généralement “H/L” pour l’anglais “High/Low” c’est à dire Haute/Basse.

Choisir la bonne puissance permet de :

  • faire des économie de batterie
  • Et surtout de réduire les interférences et brouillages entre des bateaux proches qui utiliseraient la même fréquence.

On notera donc dans les consignes :

Veille VHF canal 16 et XX .

XX = remplacer par le canal navire-navire de votre choix

La veille auditive c’est une chose, mais il y a une autre veille encore plus critique : c’est la veille visuelle.

Journal de bord : Veille visuelle permanence à 360°, au vent et sous le vent.

Tout le monde ne va pas faire sa sieste en même temps!

Chacun son tour, on prend son ticket.

“Numéro 146, la cabine 3 est libre !”

Même au large et en solitaire, les marins dorment moins de 30 minutes d’affilée.

Pourquoi ?

Pour éviter toute collision avec des cargos.

longue vue pirate journal de bord

Voyons les chiffres :

Vu la visibilité par temps clair de l’ordre de 10 Milles.

Et une vitesse des cargos de 20 noeuds soit 20 Milles par heure.

Ceci laisse grosso modo 30 minutes pour ne pas être surpris par un cargo qu’on aurait pas vu avant d’aller faire sa sieste.

La veille visuelle doit donc être faites à intervalle régulier.

Elle doit aussi être réalisé sur tout le plan d’eau, à 360°.

Cela veut dire tout autour du bateau, parce qu’on ne sait jamais d’où le danger peut venir.

En mer on peut séparer l’espace en deux zones : une zone au vent de notre bateau et une autre zone sous le vent.

La zone au vent est celle qui reçoit le vent avant nous.

C’est une zone où la visibilité est libre : il n’y a rien sur le bateau qui empêche de voir clairement tout l’horizon.

À condition bien sûr de se placer au vent du bateau, c’est à dire d’être du côté où le vent touche le bateau le premier.

Par contre, il y a une autre zone qui peut nous réserver bien des surprises.

C’est une zone que l’on oublie volontier parce qu’elle demande de petits efforts pour y avoir accès.

C’est la partie sous le vent du plan d’eau.

Contrairement à la zone au vent, la zone sous le vent est en partie caché.

Il y a un angle mort.

Voici une petite analogie pour mieux comprendre.

En voiture, on doit tourner légèrement la tête vers la gauche pour vérifier l’angle mort.

C’est une zone sur le côté gauche de la voiture qui n’est pas couverte par les rétroviseur. Ni par le rétro centrale ni par le rétro de gauche.

Et encore moins par le rétro de droite.

Bon ça, c’est évident. Passons.

En voile, c’est pareil !

Ou presque.

L’angle mort est formé par la présence des voiles.

virer de bord penon intrado a la voile d'avant

Elle ne s’appelle pas Claires, mais GrandVoile et Voile d’avant.

Et leur père n’est pas vitrier, mais maître voilier.

On est bien obligé de se déplacer sous le vent dans le cockpit et passer la tête au delà des filières pour bien observer ce qui se passe au delà des voiles.

C’est d’autant plus important pour certaine manoeuvre comme le virement de bord

Lorsqu’on navigue au près, vers le vent, le bateau sera gîté, incliné sous le vent.

Pour voir ce qui se passe derrière les voiles, on va devoir se mettre à la gîte.

C’est l’endroit où on est le plus proche de l’eau et où on a donc le plus de chance de faire :

PLOUF !

Mais pas besoin de rester des heures à contempler le paysage !

Et un coup d’oeil rapide et EXHAUSTIF de la zone ne devrait pas prendre plus de deux secondes.

Et puis, se mettre à la gîte, ça peut sérieusement impacter l’équilibre du bateau…

Donc on va sous le vent à pas de velour.

Et on y revient comme un chat.

On notera donc dans les consignes de sécurité :

Veille visuelle à 360°, au vent et sous le vent.

Des conseils sécu, vous en voulez encore pour le journal bord ?

Je veux en savoir plus

Voici d’autres conseils que l’on peut rajouter à ce qu’on vient de voir.

Insister sur le point contrôle de la sonde surtout :

  • si on est proche des côtes, en particulier lorsqu’on fait du pilotage pour sortir ou rentrer du port ou du mouillage;
  • si zone de marnage élevée, donc de gros écart de niveau d’eau entre marée haute et marée basse;
  • et si il y présence de nombreux rochers en rute susceptibles de faire des bisous à la quille, sans consentement mutuelle.

Avoir les bons réflexes avant de partir en mer ou démarrer le moteur :

  • vanne et hublot fermés lorsqu’on navigue pour éviter un remake de Titanic;
  • vérifier que le moteur crache de l’eau à l’échappement et qu’il n’y ai pas de bouts dans l’eau avant de mettre les gaz.

Attention à la bôme  pendant les déplacements sur le bateau :

  • au vent aux allures de près, où le bateau gîte et on a les cheveux au vent
  • et sous le vent au allures de portant , où la bôme peut devenir votre pire ennemi  (l’empannage sauvage, ça vous dit quelque chose?).

Avoir un bateau bien rangé :

  • indispensable de nuit et très fortement recommandé de jour;
  • tout ce qui roule est bloqué dans des tiroirs du carré ou dans les cabines
  • les bouts sont lovés ou placé en tas “bien pensé”

Bon la liste n’est pas exhaustive.

Il y a déjà quand même de quoi faire !

Vous avez en tête les 3 consignes indispensables qu’on a vu ?

Quelles consignes allez-vous appliquer en toutes circonstances?

Dites le en commentaire.

Etr prenez soin de vous !

De vos proches et de votre bateau.

Qu’il soit acheté ou loué, je parle du bateau bien sûr.

Pour voguer encore plus loin :

Vous avez aimé cet article ? Vous pouvez le partager et en découvrir d’autres qui vous plairont sans doute, juste en dessous.


Merci d’avoir lu cet article !

Pour aller plus loin, vous êtes libre de recevoir gratuitement :


Le guide pour bien débuter à la Voile
Cliquez ici

Partagez cette pépite

2 réflexions au sujet de « ▷ Journal de bord d’un voilier : les consignes de sécurité aussi sont à inclure. »

Laisser un commentaire